12 novembre 2007
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Hier soir, séance cinéma avec "Marie-Antoinette" de Sofia Coppola.
Un film étonnant, époustoufflant, tourbillonant sur la vie de Marie-Antoinette, l'Autrichienne. Prenant quelques libertés avec la vérité historique, Sofia Coppola nous livre ici une version romancée et romantique de l'existence de Marie-Antoinette.
Tout juste sortie de l'adolescence, Marie-Antoinette rejoint la Cour de France pour épouser le Dauphin, Louis-Auguste. Elle quitte tout, sa famille et même tout ses vêtements car elle ne doit rien apporter d'un pays étranger. Elle doit donc se déshabiller entièrement et se changer avant de franchir la frontière !!! Arrivée à Versailles, elle découvre un protocole rigide et étouffant. La scène du "petit lever" est sidérante : les dames d'honneur se disputent le privilège de passer sa chemise à la Dauphine pendant que, toute nue, la Dauphine est frigorifiée !!! Pour la nuit de noces, les deux époux se couchent en présence de toute la cour, ils sont bénis par un cardinal et par le roi Louis XV avant que l'on ne ferme les rideaux du baldaquin. Evidemment rien ne se passe, Louis préfère ses clés et attendra plusieurs années avant de consommer cette union. Négligée par son époux, Marie-Antoinette s'étourdit dans un tourbillon de fêtes, de bals et dilapide des fortunes en robes, chaussures, bijoux... On assiste à sa période bergère, à son idylle avec le Comte Fersen. On est aussi très touché par son chagrin à l'occasion du décès de sa mère ou de l'un de ses fenfants. Arrivent alors la Révolution, la fuite et le déshonneur...
Ce film est très beau. Les costumes sont magnifiques et les décors somptueux puisque Sofia Coppola a obtenu l'autorisation de tourner de nombreuses scènes à Versailles ! La BO très moderne est étonnante et met finalement bien en valeur les décors et costumes du XVIIIème siècle. Je dois dire que je comprends la Révolution Française quand je vois ce luxe indécent, cette folie dépensière...
En bref, un divertissement flamboyant, un film à voir absolument !!!
Published by Marion et Guillaume
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Marion
30 octobre 2007
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Je suis une "bouquinovore" et j'adore lire. Ce que je préfère : les romans policiers bourrés de serial-killers et de tueurs fous ! Peut-être mon côté psychopathe qui ressort ?!?
Je n'achète que des livres de poche car je peux les emmener partout et justement, je les lis partout : au lit, dans mon canapé, à la cuisine en surveillant mes casseroles, dans mon bain (bien chaud avec de la mousse et un bon polar, je peux y passer des heures ! ), à la plage, dans mon jardin, dans l'avion, dans le train ou en voiture, au boulot quand les gardes sont calmes et même, je l'avoue, aux WC ! En plus je peux les corner pour marquer la page comme je veux !
Je veux donc partager avec vous les livres que j'ai aimé.
Pour inaugurer cette nouvelle rubrique, je ne vais pas vous parler de romans pleins de tueurs pervers mais d'un auteur que j'ai découvert récemment avec beaucoup d'enthousiasme : Douglas Kennedy. J'imagine que certains d'entre-vous connaissent déjà. Je vais vous parler des livres selon l'ordre dans lequel je les ai lus ce qui ne correspond pas à leur ordre de parution.
Les charmes discrets de la vie conjugale : Construit en deux parties, ce livre raconte l'histoire d'Hannah Buchan. La première partie se déroule pendant les années 70. En pleine époque peace and love, au coeur de la contestation sociale et des mouvements pacisfistes anti-guerre du Viet-Nam, Hannah épouse son petit ami médecin et n'aspire qu'à mener une vie tranquille dans une bourgade perdue du Maine. L'ennui aidant, Hannah va chercher à échapper à son petit monde étriqué et se rendra complice d'un grave délit... 30 ans plus tard, dans l'Amérique réactionnaire et ultra-conservatrice de l'après 11 septembre, son passé la rattrape et Hannah verra petit à petit tout son petit monde s'écrouler. J'ai adoré ce bouquin et ce destin de femme extraordinaire même si la description de l'Amérique de Georges Bush confine parfois à la caricature. On se prend volontiers au jeu et on se plonge avec délices dans l'existence d'Hannah, ses coups de coeurs, ses rêves, ses peurs, ses défauts. C'est bien écrit avec beaucoup de rythme et les dialogues sont percutants. En tous cas, ce bouquin m'a donné envie de lire les autres et je vous le conseille.
La poursuite du bonheur : Encore une histoire de femme. Kate Malone enterre sa mère, Dorothy. Elle remarque une vieille femme inconnue lors de la cérémonie. Cette femme, Sara, va tout faire pour rencontrer Kate. Kate va alors découvrir l'histoire d'amour de Sara avec Jack Malone, son propre père décédé alors qu'elle n'était qu'une petite fille. J'ai beaucoup aimé cette histoire qui se passe pour l'essentiel pendant les années d'après-guerre et au cours de la folie maccarthyste. Jack aime Sara mais a épousé par devoir Dorothy qu'il n'aime pas. Sara aime Jack et probablement que Dorothy aussi aime Jack. Bref, Sara et Jack vivent leur passion et Dorothy le sait. Sara va accepter de rester "l'autre". C'est l'histoire de Sara que Douglas Kennedy nous raconte avec beaucoup de talent.
Une relation dangereuse : Toujours une histoire de femme... Sally est correspondante au Moyen-Orient pour un journal de Boston. Elle y rencontre Tony, lui aussi correspondant pour un journal anglais. Coup de foudre, bébé, mariage et retour en Angleterre. La vie de Sally est bouleversée en quelques mois. Malheureusement, tout se gâte rapidement : la grossese de Sally est éprouvante, l'accouchement pire encore et son bébé est hospitalisé de longues semaines en néonatologie. Sally sombre dans le désespoir d'une dépression sévère du post-partum. Sa vie devient alors un cauchemard absolu. Douglas Kennedy décrit ici avec beaucoup de brio le désespoir de Sally et les affres de la dépression. La lâcheté et l'égoïsme de certains hommes (pas tous quand même) sont aussi superbement retranscrits.
L'homme qui voulait vivre sa vie : Ben Bradford est avocat. Il a en apparence tout dont on peut rêver : des revenus plus que confortables, une épouse superbe, deux beaux enfants, une grande maison. Mais Ben n'est pas heureux : il rêvait d'être photographe, sa femme est vrai glaçon et le quitte. Ben découvre qu'elle entretient une liaison avec... un photographe ! Au cours d'une bagarre, il tue son rival. Ben prend alors la fuite et recommence une nouvelle vie à l'autre bout du pays sous l'identité de sa victime. Ce bouquin est incontestablement mon préféré, peut-être car l'intrigue est pleine de suspense et de rebondissements à l'instar d'un roman policier ! Je n'ai qu'une chose à vous dire : lisez le !!!! Pour moi c'est le meilleur de tous.
Rien ne va plus : David Armitage est scénariste mais galère depuis des années jusqu'au jour où l'un de ses scénarios est acheté par une chaîne de télévision. Le succès aussi soudain qu'inattendu bouleverse la vie de David. Grisé par le succès, il se brûle les ailes et perd sa femme et sa fille. Il découvrira ensuite que la gloire est souvent éphémère... Une version moderne du mythe d'Icare, plaisante à lire mais finalement pleine de lieux communs. Les ficelles sont un peu grosses et je dois vous dire que ce n'est pas le meilleur. Vous n'êtes pas obligés de lire...
Les désarrois de Ned Allen : Ned Allen est l'archétype du publicitaire new-yorkais. Bourreau de travail, tout lui réussit jusqu'au jour où sa boîte est rachetée. Sa vie s'écroule et Ned va tout perdre : boulot, femme, maison et même son âme. Au bord du gouffre, Ned accepte l'offre d'emploi d'un ancien camarade d'université sans se douter qu'il commence une nouvelle descente aux enfers. Je dois vous avouer que je n'ai pas aimé ce roman et que pour moi c'est le plus mauvais des six. Les ficelles sont carrément des câbles énormes, Ned est un con prétentieux et mérite une bonne partie de ce qui lui arrive. Et puis les histoires de succes-story style années 80, ça me gonfle !!! Celui là c'est sûr, je ne le relirai pas ! A oublier définitivement !
Mis à part les deux derniers, j'ai adoré ces romans. Le style est agréable, prenant. Les dialogues sont ciselés et les intrigues bien construites. Certes le schéma est un peu toujours le même (une vie banale pas toujours en adéquation avec les aspirations profondes des personnages, un bouleversement soudain de l'existence des héros et la lumière au bout du chemin) mais c'est très plaisant à lire. Je vous conseille vivement les 4 premiers.
Quand à moi, j'attends avec impatience la parution en poche du dernier ouvrage de Douglas Kennedy : la femme du Vème .
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Marion
22 mai 2007
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Papa,
En ce jour si particulier, voici quelques photos pour te dire Papa, je t'aime...
Louise et Mathilde pensent aussi beaucoup à leur Papou...
PS : allez feuilleter l'album "Souvenirs de famille" pour d'autres photos.
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21 mai 2007
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J'ai vu ce soir sur Canal+ un film déjanté : "Enfermés dehors" de et avec Albert Dupontel.
Dupontel y joue un SDF complètement shooté à la colle qui est malencontreusement témoin du suicide d'un policier. Ce dernier, nu comme un ver, s'est en effet jeté à l'eau, un poids aux pieds, une corde autour du coup. Notre brave SDF récupère ses affaires et les rapporte le lendemain au commissariat du coin dont il est évidemment viré sur le champ. Voilà donc notre clochard en possession d'un uniforme de flic dont il ne sait que faire à part l'enfiler pour squatter la cantine... Il découvre alors les avantages de l'uniforme et de l'autorité, fait la connaissance d'une jolie femme en détresse, joue au justicier face à un requin de la finance et part à la recherche d'un joli petit coquelicot...
De quiproquo en situation cocasse, Dupontel nous entraîne dans un tourbillon coloré et fantasque. Yolande Moreau, Hélène Vincent, Bruno Lochet, entre autres, donnent la réplique à Dupontel et font de ce délire iconoclaste un beau film plein de tendresse et d'humour.
Ce film complètement déjanté est pour moi avant tout une belle histoire d'amour, un conte moderne entre Robin des Bois, la Belle et le Clochard et Zorro.
Allez donc visiter le site officiel . A l'image du film, vous y trouverez photos, bandes-annonces etc... Si vous visitez la rubrique "Il était une fois des images" et cliquez sur "Salon de thé", vous découvrirez une utilisation inattendue du Tipp-Ex. A se tordre de rire ! En cliquant sur les bombes de peinture en bas à gauche, vous pourrez même laisser libre cours à vos pulsions artistiques les plus destructrices et tagger le site !
En bref, un film à découvrir absolument !!!!!
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Marion
20 mai 2007
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Un petit tour au cinéma aujourd’hui pour vous parler d’un film tout simplement merveilleux.
Pendant les vacances de la Toussaint, Louise, Mathilde et moi avons découvert « Azur et Asmar » au cinéma. Nous en sommes ressorties éblouies et enchantées. Le rêve est toujours là et maintenant c’est le DVD qui tourne en boucle à la maison !
Après « Kirikou et la sorcière » puis « Kirikou et les bêtes sauvages », Michel Ocelot nous entraîne dans le monde merveilleux de la Fée des Djinns.
Azur, le petit garçon blond aux yeux bleus et Asmar, le brun aux yeux noirs, sont frères de lait. Jenane, la maman d’Asmar, leur raconte les fabuleuses légendes de son pays de l’autre côté des mers. Les djinns et la Fée des Djinns peuplent ces récits et subjuguent les deux garçons. Malheureusement le père d’Azur envoie son fils à la ville pour étudier et en profite pour chasser Asmar et sa mère.
Les années passent. Azur est devenu un homme mais il n’a pas oublié les belles histoires de sa nourrice et ses rêves d’enfant. Il décide de traverser la mer et d’aller délivrer la fée des Djinns. Au cours de ce voyage, il retrouvera sa nourrice devenue la plus riche marchande de la ville et Asmar, son frère de lait, qui lui en veut à mort. Il s’alliera avec Crapoux et la Princesse Chamsous Sabah pour mener à bien son projet. Azur et Asmar partent donc tous les deux à la recherche de la Fée des Djinns et…. Je ne vous raconte pas la fin !
Au-delà de l’histoire d’amitié entre deux frères si différents, au-delà du choc des cultures, au-delà de la nécessaire tolérance entre les peuples, c’est simplement un très beau film avec des images merveilleuses, des couleurs extraordinaires, des décors ciselés, des dialogues de toute beauté y-compris en arabe. En bref, c’est une féérie pour les petits et les grands.
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14 mai 2007
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Faisant pas mal de route pour aller au boulot, j'écoute beaucoup de musique.
J'ai eu récemment un coup de cœur musical pour Rose. Vous avez peut-être entendu sur les radios son titre "La liste". Tout son album est super et je vous engage à l'acheter (12 € à la FNAC) et à l'écouter. C'est dans le style nouvelle chanson française à textes. Certains morceaux sont très mélancoliques comme "Julien", d'autres tel "La liste" beaucoup plus légers. Rose a une belle voix et s'accompagne merveilleusement sur scène à la guitare. J'ai eu la chance de la découvrir en première partie d'Olivia Ruiz lors de son concert à Caen le 8 mars dernier. J'ai tout de suite adoré et acheté l'album le lendemain. Elle sera en concert à Caen en octobre prochain et j'espère pouvoir y aller...
En bref, c'est un vrai coup de cœur pour un vrai talent que j'avais envie de partager avec vous !
Si vous avez tout bien lu comme il faut, vous aurez deviné sans peine que j'aime beaucoup Olivia Ruiz. Pour ceux qui ne la connaissent pas encore, Olivia a participé à la Star'Ac 1 (qu'elle aurait du gagner à mon humble avis). Depuis, elle a fait son petit bonhomme de chemin et sorti deux albums excellents : "J'aime pas l'amour " en octobre 2004 et "La femme chocolat " en novembre 2005. Très loin du style Star'Ac, Olivia nous enchante avec sa voix si spéciale, une musique pleine de rythme et de fraîcheur et ses titres à rebrousse-poil : chanter "J'aime pas l'amour" c'est plutôt gonflé !!!! J'ADORE !!!! Mes titres favoris sont "J'aime pas l'amour", "La dispute " et "Les vieux amoureux" sur le premier album. Sur le deuxième album "J'traine des pieds", "La femme chocolat", "Thérapie de groupe" et "La petite voleuse". J'ai aussi transmis le virus aux filles et en particulier à Mathilde qui connait par cœur ou presque "J'traine des pieds". En plus d'être une super chanteuse, Olivia Ruiz est une vraie bête de scène. Avec Manon et Guillaume, nous l'avons vue en concert. Elle dégage une énergie incroyable et je suis encore sous le charme... Un concert inoubliable dont je vous livre deux photos. Ces photos ont beaucoup plu à Mathilde qui la trouve très belle. Pour l'anecdote, Mathilde a pleuré quand elle a su que nous allions la voir chanter et qu'elle ne pourrait pas y aller....
J'espère que ces deux artistes vous plairont autant qu'à moi. N'oubliez pas d'aller visiter leurs sites internet :
En ce moment, je découvre, grâce à l'excellente chronique musicale de France Info, une artiste anglo-indienne Susheela Raman. Je vous en reparle dès que j'ai écouté ses 4 albums...
A très bientôt.
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6 mai 2007
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22:01
Tout d'abord, voici deux portraits de notre nouveau président : à vous de choisir celui que vous voulez dans nos mairies !
Sinon, je tiens à préciser mes propos concernant mon précédent post. Le Sénégal est un pays démocratique, en tous cas la campagne électorale a laissé la parole à tous et cela mérite d'être souligné en Afrique. Ceci étant dit, on peut s'interroger sur la totale légitimité du scrutin là bas. Un président élu dès le premier tour, ça me semble toujours suspect.... C'était là le sens de mon dernier commentaire.
Pour alimenter votre réflexion, voici deux liens que Mathieu m'a amicalement transmis et que je vous engage à consulter :
Sur ce, bonne soirée à tous !!!!!
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