Après un dernier tour de montagnes russes, nous retrouvons la route 155 en direction du Lac Saint-Jean.
Pour le paysage, c’est toujours des lacs, des arbres, des rivières, des arbres, des arbres et encore des arbres…
Nous nous arrêtons manger dans un village sur les bords du Lac-Bouchette dans une petite gargote « La Cantinière » avec ses hamburgers, ses frites maison et bien sûr sa poutine.
Même si on aime ça, pas de poutine deux jours de suite ! Nous nous contentons donc d’un Hot Hamburger c'est-à-dire un hamburger tout simple noyé sous la sauce brune, probablement celle de la sus-dite poutine. Résultat des courses : moyen mais reconstituant !
L’arrivée sur le lac Saint-Jean est surprenante : tout d’un coup, alors qu’il n’y avait que montagnes et arbres, on se retrouve dans une vaste cuvette, face à une sorte d’immense mer intérieure.
Comme vous n’êtes pas venus pour rien, voici une petite leçon d’histoire-géographie !
Son nom indien est Piékougami qui signifie le « lac plat ». Niché au creux d’une cuvette glaciaire, il reçoit l’eau de nombreux affluents et parmi eux les rivières Péribonka, Mistassini et Ashuapmushuan. Par contre, il n’a qu’un seul émissaire : le Saguenay.
Vaste de 1350 km², sa profondeur maximale est de 63m et sa plus grande largeur mesure 32 km. D’ailleurs chaque été, la dernière semaine de juillet se déroule la traversée du Lac Saint-Jean à la nage pour de nombreux cinglés.
C’est une région agricole et industrielle marquée par un gigantesque incendie qui ravagea tout en 1870. C’est le principal lieu de production des bleuets, variété locale de myrtille.
Enfin, comme c’était jusqu’à il y a peu une région très isolée, le Lac Saint-Jean est une zone de forte prévalence de certaines maladies génétiques comme l’ataxie de Charlevoix-Saguenay, la tyrosinémie, l’acidose lactique, certaines donnant même lieu à un dépistage systématique des nouveau-nés.
Maintenant que vous savez à peu près l’essentiel sur le Lac Saint-Jean, nous voilà arrivés à Saint-Félicien, ville de 11000 habitants fondée en 1865 sur la rive nord-ouest du lac au confluent des rivières Mistassini, Ticouapé et Ashuapmushuan. Pour la petite histoire, c’est de Saint-Félicien que commença l’incendie de 1870. Nous y visiterons le fabuleux Zoo sauvage.
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