Pour rejoindre Tadoussac, nous longeons la rive nord-est du Saguenay.
        C’est une région magnifique : forêts à perte de vue, rivières, lacs et toujours à proximité, la splendeur majestueuse du fjord du Saguenay. Le Bas-Saguenay est beaucoup plus sauvage que le haut-Saguenay et les paysages sont de toute beauté.
        Même si c’est toujours arbres + lacs + rivières, je trouve cette région bien plus belle que la Haute-Mauricie que nous avons traversée jusqu’à Saint-Félicien. Je repense avec nostalgie à Flaine et à sa région : les sapins, le relief, la végétation, tout m’évoque les paysages alpins.

        Nous nous arrêtons à Sainte-rose du Nord, l’un des rares patelins le long du fjord. Quand on regarde la carte, on pourrait croire qu’ils n’ont pas indiqué tous les villages, mais en fait non !!!!
        Nous avions lu des descriptifs élogieux de Sainte-rose du Nord dans le Guide du Routard, le Guide Vert et le Guide Evasion. Je dois reconnaître que ces descriptions sont encore en dessous de la réalité : ce village est tout simplement sublime.

        Imaginez-vous quelques maisons nichées au creux de deux escarpements au bord du fjord, une église, une petite rivière, des rochers, un soleil magnifique et le silence, le calme, la sérénité : inoubliable !!!

 

        Et puis, nous avons profité de cette halte pour résoudre « le mystère de la crème molle ». Kézako ??? C’est en fait tout simple. Chez tous les glaciers, que l’on appelle ici « bars laitiers », on voyait des pancartes annonçant mille et unes sortes de crèmes molles et on se demandait ce qu’étaient les crèmes molles et par conséquence si il existait des crèmes dures. La photo suivante vous donne la réponse à ces deux questions existentielles.

        Pour être tout à fait franche, la crème molle fourrée au beurre d’érable, je n’ai pas osé !!! J’aurais peut-être du, ça ne peut pas être pire que le Crush Grape !!!!


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